Les Artistes
Vera Rozanova
Après une formation à l’Académie de Théâtre de Saint-Petersbourg, spécialité « mise en scène » et à l’École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette ( Charleville-Mézières), elle est accompagnée par le Théâtre aux Mains Nues pour la création de son projet A travers la Cerisaie .
En parallèle elle met en scène des projets avec le Théâtre de Klaïpéda, mène les projets d’actions culturelles
( Lille -2015, Sénégal – 2016, Paris – 2017, Laval -2018).
Bien qu’elle poursuive ses collaborations avec d’autres compagnie en tant qu’interprète :
Les Ateliers de Pénélope (Faire la Guerre,2015), Glitch compagnie ( #Humains 2018), Cie Tourneboulé (Je brûle d’être toi, 2019) et en tant que constructrice de marionnettes pour la cie sénégalaise Djarama (Petit bout de bois, 2018)
Elle rencontre LE THÉÂTRE POUR 2 MAINS en juin 2017. Elle souhaite inscrire son identité artistique et développer son réseau professionnel sur Nantes et sa région autour de son prochain projet de création auquel elle commence à rêver.
En 2018, elle entame un compagnonnage avec la compagnie Théâtre pour 2 mains, Pascal Vergnault autour de son projet de création « CHEZ SOI/dé-RANGEMENT » (titre provisoire). En 2019 elle assiste à la mise en scène du spectacle "Suzette Project" de la Daddy Cie ( Bruxelles).
Thomas Demay
Créateur sonore.
Formé à l’École Nationale de Musique et de Danse de Charleville-Mézières, il se plonge dans l’univers de la musique électronique et de la création sonore environnementale. Il est beatmaker(composition musicale et interpréta on) au sein du groupe de hip-hop LSKpad, avec lequel il travaille avec plusieurs machines de looping. Depuis 2013 Il travaille avec les élèves de l'ESNAM(Charleville- Mézières/neuvième promotion) pour leurs solos
de troisième année ainsi que pour les projets de fin d'études, création musicale d’Histoires d’Ernesto, de Sylvain Maurice (CDN de Sartrouville). Il travaille depuis avec Yeung Fai, Alice Chéné, Lucas Prieux, Juraté Trimakaité, Vera Rozanova, Les Enfants Sauvages Compagnie Index, Cie BOOM, Cie Avant l'averse et BigUp Compagnie
Yasmine Yahiatene
Après 1 an d’étude à l’institut Saint-luc de Tournai en option photo, elle intègre l’académie des beaux arts (Lille) où elle rencontre la vidéo. Lors de sa troisième année d'études, elle part en Erasmus à l’université de Valence en Espagne, elle sort la vidéo des murs de l’exposition et projette dans des lieux abandonnés, sur des façades, etc. En 2015 elle réalise son premier court métrage « Les maux qui volent » avec l’aide de Philippe De Pierpont. En 2016 de avril à juillet elle suit une formation européenne sur le vidéomapping. C’est le coup de cœur avec le monde de l’animation et celui du vidéomapping. Elle y réalise sa première installation « Ma mère, aussi » (projection d’animations sur un bateau pneumatique). Elle travaille à Bruxelles au sein d’un collectif d’artiste spécialisé en vidéo et en art numérique.
Aurélie Valetoux
Formée au Conservatoire Régional du Havre, elle se perfectionne pendant quatre ans au Conservatoire de théâtre de Saratov (cours d’Anton Kouznetsov) puis à l’Académie de Saint-Pétersbourg, dans le cadre d’un échange avec Le Volcan, dirigé par Alain Milianti. Elle obtient en parallèle un master de littérature et langue russe à l’Université d’Etat de Saint-Pétersbourg.
De retour à Paris, elle travaille pour plusieurs compagnies de théâtre jeune public et de théâtre contemporain français (« Moi aussi je suis Catherine Deneuve » Cie Têtes d’orange, « Hôpital Auxiliaire 73 » Cie Philippe Eretzian) tout en suivant des cours de perfectionnement dirigés par Niels Arestrup, Paul Desveaux et la chorégraphe Yano Latridès.
En 2013, elle crée au Havre la Compagnie Davaï ! avec les spectacles « Passeport rouge » et « Claude Monet, tableaux d’une vie » avec le soutien du Festival Normandie Impressionniste 2016. A Nantes, elle joue dans les spectacles « Avec des petits bouts de trucs » (jeune public), Cie Filtandem, « Tibério-Dom Juan », Cie de l’Entracte. En parallèle, elle multiplie les expériences d’enseignement du théâtre sous diverses formes et pour différents âges.
Lucile Reguerre
Graveuse, scénographe, constructrice de décors. "Après trois années passées à l'Ecole Boulle en atelier de Tournage sur bronze, un CAP de bronzier et un Diplôme des métiers d'arts dans les mains, Lucile Réguerre travaille pendant un an en soclage dans de grands musées parisiens ainsi qu'en ferronnerie d'art en Bourgogne, avant d'entrer à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris pour y suivre la formation de scénographe. Avec toutes ces billes en poche, elle rentre dans le milieu du spectacle vivant par la porte des arts de la rue, en tant que constructrice de décor. Plus tard, une autre porte s'entrouvre, celle de la machinerie, de la technique et du plateau, dans des salles nantaises, ou plus à l'ouest encore, à Brest, au théâtre et dans les festivals. Parallèlement Lucile Réguerre mène une pratique artistique qui lui est propre, axée sur la gravure et les petits mécanismes. Elle développe un travail scénographique lors de performances et installations, oú la réflexion centrale et récurrente est celle de la place du regardeur-spectateur. Ses scénographies racontent une histoire et plongent ce dernier dans son univers onirique et fantastique."
Samy Barras
Thais Trulio
De 2005 à 2011 elle fait partie de la Cie Ludicos de Teatro Popular qu’elle a participé à fonder. Dans cette compagnie elle crée et joue des nombreux spectacles en tant que comédienne. Elle joue également dans les long métrages Les Douze Travaux (2007), réalisé par Ricardo Elias et Le Soleil du Midi (2009), réalisé par Eliane Caffé. En 2008, elle intègre le Groupe Giramundo Théatre de Marionnettes où elle travaille en tant que constructrice, manipulatrice et animatrice d’ateliers de théâtre d’ombre pour les enfants. En 2011, après une formation théâtrale à l’Université Fédérale de Minas Gerais, elle intègre l’École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières pour trois ans. Dans le cadre des projets de diplôme, elle joue et manipule dans Les Animaux Inéluctables de Jurate Trimakaité, et Grasse Carcasse de Marion Belot. Elle travaille aujourd’hui comme constructrice de marionnettes pour la GLITCH Compagnie et comme comédienne marionnettiste, notamment pour la compagnie Zapoi (Valenciennes).
Christophe Moyer
Depuis la création de sa première pièce Pignon sur rue en 2001, il écrit, met en scène et dirige la Cie Sens Ascensionnels. Son théâtre raconte et questionne notre monde contemporain :
Le Rapport Lugano d’après Susan George (2001) joué en France et à l’étranger plus de cent fois, Café équitable et décroissance au beurre (2005) toujours en tournée (plus de 300 représentations), Les Pensées de Mlle Miss (2006), La Cellule (2007), Un monde sans (2011), y compris pour le jeune public avec Oblique (2014) et J’ai un arbre dans mon coeur (2015)... il a aussi mis en scène des auteurs contemporains reconnus : Faut pas payer de Dario Fo, Information sur le Schnaps de Luc tartar, Shitz de Hanokh Levin, NAZ, Chantiers interdits, Qui commande ici ? de Ricardo Montserrat, et d’autres en devenir : Dukone de Thomas Suel. Il réalise aussi des spectacles et écrit des ouvrages à partir d’entretiens (Rendez-vous du Jard (2002), Foyer de routes (2008), La guerre des grands (2009), Le Grenay de mon environnement (2010), Portraits de territoire (2015) avec les Tréteaux de France pour qui il a réalisé plusieurs mises en scène...,
Bellevue, à quoi tu penches ? (2017). Il a adapté et mis en scène un roman d’Hervé Hamon autour de mai 68, Demandons l’impossible en janvier 2018.
Christophe Moyer est comédien depuis 1996, il a travaillé aussi bien avec des metteurs en scène étrangers (Antonio Vigano, John Oram) qu’avec des compagnies du Nord de la France et joue occasionnellement pour le cinéma.
Eve Bigontina
Lucas Prieux
Après la découverte et une pratique du théâtre amateur avec Karim Daci et Karine Warlop, il se professionnalise en 2002 avec Serge Bagdassarian et Cyril Vialon. Passionné par la marionnette, il intègre en 2006 la Formation Professionnelle de l’Acteur Marionnettiste au Théâtre aux Mains Nues (Paris) et travaille parallèlement comme comédien marionnettiste pour le Théâtre de la Licorne et différentes compagnies du Nord. Il fonde avec Simon Dusart la compagnie Le Mano Labo et, avec l’étroite collaboration de Mathilde Pozycki, met en scène plusieurs spectacles entre 2007 et 2010. En 2011, à 26 ans, il ferme les portes du Mano Labo et intègre pour trois ans l’École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette (Charleville-Mezières). Assistant à la mise en scène, il a travaillé avec Neville Tranter et avec Sylvie Baillon. Il travaille régulièrement comme regard extérieur sur la manipulation, notamment avec Thaïs Trulio, Alice Chéné, Vera Rozanova et Pierre Tual. A travers ses créations, il aborde la Marionnette comme un outil pour questionner le monde contemporain.
Nawelle Aïnèche
Nawelle Aïnèche est conceptrice de costumes pour les arts de la marionnette, la danse contemporaine et les performances. Elle est en résidence d'artiste au sein du Laboratoire Créatif de la Taverne Gutenberg, à Lyon, de juin 2017 à février 2019 où elle développe un travail de textile de bandes magnétiques de cassettes vidéos.
Après ces études de Diplôme des Métiers d'Arts Costumier au sein de la Martinière Diderot, elle part à Dakar grâce à la bourse « Voyager pour apprendre les métiers d'arts » de la Fondation Culture et Diversité. Elle conçoit les costumes pour le chorégraphe Andréya Ouamba, la Cie La Mer Noire et apprend le tissage.
À son retour, elle travaille auprès de Jean-Louis Heckel, Véra Rozanova, Les Miettes de Margoula pour la conception de costume. De 2009 et aujourd'hui, Nawelle aide à la réalisation des costumes du Théâtre du Soleil, l’Opéra Bastille, l’Opéra Comique, le Théâtre du Châtelet et pour le cinéma (Rodin de Jacques Doillon).
En septembre 2017, après avoir obtenu la bourse « Création en cours », elle mets en scène un costume de bandes magnétiques de cassettes vidéos pour sa première performance « Qu'est-ce que je vais faire de toi ? ». À travers son travail, elle interroge la place du costume dans le mouvement, le corps et la dramaturgie de la pièce
Romain Le Gal Brachet
Diplômé du DMA régie lumière de Nantes, Romain Le Gall Brachet travaille pour des théâtres et compagnies de Loire Atlantique avant de rejoindre en 2011 l’équipe du Théâtre aux Mains Nues. Il y découvre l’art de la marionnette et des formes animées et son travail d’éclairagiste se spécialise dans ce sens. Il devient formateur au sein de l ‘équipe pédagogique de l ‘écol e de l ‘acteur marionnettiste du Théâtre aux Mains Nues et anime également des ateliers sur l’ombre et la lumière.
Parallèlement il co-fonde le Collectif NAPEN, qui crée son premier spectacle – Comment pourraient-ils faire? – en 2012. Il participe avec le NAPEN à plusieurs actions culturelles à destination des écoles et des collèges qu’il anime comme enseignant marionnettiste.
Il quitte le Théâtre aux Mains Nues en 2017 et prends part à des créations en danse, théâtre et majoritairement en théâtre de marionnettes comme éclairagiste, technicien son, régisseur général et, parfois, comme comédien.